Le vote par correspondance, initialement évoqué pour lutter contre l’absentéisme lors des AG de copropriété, a vu son application fortement accélérée par ce satané COVID. On peut dire que c’est le « buzz » de l’année côté gestionnaire et assistante de copro: tout le monde en parle, critique mais bien entendu s’adapte…
Les éditeurs de logiciel ont donc développé la mise à disposition du formulaire de VPC, son intégration des votes et sa comptabilisation dans bon nombre de nos outils ( bravo à eux car le timing a été respecté ! ) ?
Nous célébrons donc la naissance du VPC via l’Extranet, mais il est aberrant (alors qu’il est souvent fait le reproche aux syndics de ne pas prendre assez vite le tournant digital) que le formulaire de vote mis en place par l’arrêté publié le 2 juillet 2020 doivent être signé. Cela revient à dire que le copropriétaire doit l’imprimer puis le renvoyer par la poste ou en signature électronique à son syndic, alors qu’il est connecté sur un EXTRANET dédié sur lequel il faut se connecter avec un identifiant et un mot de passe. Ce dispositif fait FLOP
Pour plus de sécurité juridique, obtenons cette évolution des textes parce que le VPC sur l’extranet : c’est top !
Car il y a un triple avantage :
- Pour nos cabinets : les votes (cochés en ligne) sont pré-enregistrés et remontés dans nos logiciels d’AG portables, validés sans rature ni doublon et surtout, sans risque d’erreurs liées à la ressaisie.
- Pour nos clients : tout est centralisé sur son espace client, il peut le remplir quand il veut, d’où il veut, et ne peut le valider que si TOUT est bien coché…
- Pour la copropriété : la gratuité ! et nous pourrions même imaginer des notifications push pour rappeler qu’il ne reste que quelques jours pour voter : adieu absentéisme.
Sans oublier un énorme avantage (en bonus) pour la planète : plus de papier gâché. Eh oui LE MONDE BOUGE, BOUGEONS AVEC LUI ?
Muriel TRICHASSON Membre de la Commission Innovation de l’Unis