• Présentez-vous :
Chez nous, l’immobilier est une histoire de famille. Après avoir étudié à l’ESSEC, j’ai rejoint Concordim, une société familiale fondée par mon père en 1991, spécialisée dans la promotion et l’investissement immobilier. En 2019, nous avons crée avec Benoît de La Verpillière Concrete Investment Management, société de gestion d’actifs spécialisée dans la valorisation d’immeubles.
• Pourquoi avez-vous adhéré à l’Unis ?
Lors de son intégration à l’Unis, j’étais vice-président du SYNAR (Syndicat National de la Rénovation). L’Unis est pour moi, et les membres du SYNAR, une nouvelle famille au sein de laquelle nous prenons plaisir à nous investir. La dimension nationale du syndicat, sa puissance et la qualité de ses membres, en font un lieu d’échange d’une grande richesse.
• Que vous apporte l’Unis au quotidien ?
Au sein de l’Unis, j’ai la chance de participer à deux commissions (Promoteurs-Rénovateurs et Innovation). La diversité des métiers exercés par les membres et la qualité des discussions m’aident à prendre des décisions pertinentes dans cette période si spéciale. Cela permet de prendre de la hauteur, du recul par rapport au quotidien, il y a un côté rassurant à cela.
• Quels services de l’Unis utilisez-vous ?
Les newsletters, et notamment la très bonne newsletter juridique, sont de véritables supports dans notre activité, dont le cadre juridique évolue vite. Je prends mes marques au sein de l’Unis, je vais aussi me pencher sur les formations car j’aime bien « revenir à l’école » de temps en temps, je suis des formations continues à l’ESTP et c’est passionnant.
• L’immobilier en 3 mots
• L’Unis en 3 mots
• Comment la crise du Covid a-t-elle impacté votre activité et quelles solutions ou réorganisation (durable ou temporaire) avez-vous mis en place depuis ?
Le premier confinement a été compliqué, les chantiers arrêtés, certains locataires qui ne paient plus, les échéances bancaires qu’il faut honorer (je dois saluer l’excellente coopération du Crédit Mutuel à ce sujet), les délais administratifs suspendus, les équipes peu habituées au travail à distance… Heureusement, nous étions déjà bien digitalisés, l’adaptation a donc été rapide, mais il a fallu batailler pour ne pas trop perturber le calendrier des opérations.
Quant à l’impact économique, nous le sentons déjà mais je pense que ce n’est qu’un début. Il faut peut-être s’attendre à une année 2021 compliquée, avec du turnover chez les locataires d’immeubles tertiaires, et un marché résidentiel moins dynamique du fait du resserrement des conditions d’octroi de crédit. Nous y sommes préparés, nous allons passer beaucoup de temps à consolider nos acquis, à travailler avec encore plus d’intensité nos opérations. Quand la reprise viendra, nous serons alors prêts à déployer de nouveaux investissements.